Je vous souhaite tous mes voeux de bonheur, joie, santé, et ce qu'il vous fera plaisir à l'aube de cette nouvelle année 2008 !
Mes résolutions ? continuer à déguster de bons petits plats et m'enrichir culinairement grâce à vos blogs.
Un cadeau du papa noël que je cherchais depuis longtemps : un moule à Kouglof en céramique ! Vous ne pouvez pas savoir comme j'étais pressée d'essayer cette jolie pâtisserie. Je la nommerais plus brioche que gâteau, d'ailleurs elle a servi pour le petit-déjeuner, cependant avec un café ou un thé ça doit être exquis également !
J'ai eu la chance que M. G. Gateau, du magasin où papa noël a acheté ce moule, avait joint une recette.
Si quelqu'un pouvait m'expliquer à quoi servent les amandes au fond du moule dans chaque canelure, ça m'arrangerait bien, à moins que ce ne soit qu'une déco !
Pour un moule en céramique de 24 cm :
500 g de farine
75 g de sucre
7 g de sel
150 g de beurre ramolli
2 oeufs
20 cl de lait tiède
25 g de levure de bière (fraîche)
75 g de raisins secs
40 g d'amandes entières (j'ai mis quelques amandes effilées à la place)
Tremper les raisins dans de l'eau tiède pendant une quinzaine de min.
Dans une jatte, mélanger la levure émiettée avec 10 cl de lait tiède et 100 g de farine environ. Laisser doubler de volume.
Dans la map ou le robot pâtissier ou à la main, mélanger le reste de farine, le sel, le sucre, les oeufs et les 10 cl de lait.
Pétrir 15 min en ajoutant le beurre au fur et à mesure.
Ajouter le levain et pétrir encore 15 min.
Laisser la pâte se reposer 1 heure à même le robot ou couvrir d'un linge le saladier dans un endroit tempéré.
Ajouter les raisins en ayant vider l'eau, mélanger à la main en tapotant.
Beurrer le moule de toutes parts jusqu'en haut.
Déposer une amande dans chaque cannelure ou comme moi des amandes effilées.
Mettre la pâte et laisser reposer jusqu'à ce qu'elle arrive au bord : environ 2 heures dans un four préchauffé à 50° et éteint.
Cuire 40 à 45 min à 180°.
Démouler et saupoudrer de sucre glace.
Un peu d'histoire :
Kouglof vient de l'allemand Gugelhopf, Gugel désignant un capuchon du Moyen Age, avec une collerette et une pointe, et Hopf, dérivé de Haber, désignant la levure qui sert à faire lever la pâte dans la recette classique du kugelhof ou kouglof.
Selon une légende, un pâtissier, du nom de Kugel, hébergea les rois mages, faisant étape en Alsace sur la route de Bethléem. Pour le remercier, ils lui confièrent la recette d'un gâteau, qu'il baptisa kugelhof.
Plus probablement, le berceau de la recette se situe en Allemagne du Sud. Aujourd'hui, en Alsace, à l'époque des marchés de Noël, le kouglof est roi.
La forme particulière du moule, avec sa cheminée centrale, n'a pas changé depuis le XVIe siècle. Ce type de moule est connu depuis l'époque romaine : la cheminée garantit une diffusion régulière de la chaleur au cœur de la pâte.