Ah les bons cocos bretons ! Chaque année je les attends impatiemment car je les trouve excellents et ils se tiennent bien à la cuisson et n'offrent pas de flatulences.
Malgré tout pour éviter ces désagréments il ne faut jamais faire tremper les haricots secs. Ils cuiront même mieux, paroles de breton ! En Vendée, on ne fait pas tremper les mogettes non plus.
Les cocos sont rigolos car arrondis par rapport à la mogette de chez moi. Je trouve que le goût est différent même si je les cuis à peu près de la même façon.
L'an passé je vous en avais préparés aux côtelettes d'agneau. Là, j'ai voulu rester dans la tradition bretonne en les servant avec de la saucisse fraîche.
Cette saucisse ne ressemble en rien à la Toulouse si ce n'est la forme. Elle se cuit à l'eau et se déguste ainsi ou on peut l'accommoder aux oignons, barbecue... Elle n'a pas du tout le goût et le gras de la Toulouse que je trouve écoeurante d'ailleurs.
La saucisse fraîche vous pouvez en trouver chez le traiteur ou un bon charcutier qui fait des produits fermiers.
Pour 2 personnes
700 g de cocos de Paimpol avec cosses
2 parts de saucisses fraîche de la ferme
1 carotte de sable
1 oignon rosé de Bretagne
25 g de beurre salé
2 tomates du jardin
1 feuille de laurier et 1 branche de thym
Sel et poivre
Préparation :
Cuire les saucisses à l'eau froide pendant 10 à 20 minutes selon si vous souhaitez les faire revenir dans l'oignon ou finir de cuire sur le barbecue. Pour ce jour ça sera 10 min.
Ecosser les cocos de Paimpol.
Eplucher et tailler la carotte et les tomates en petits morceaux.
Emincer l'oignon rose.
Egoutter les saucisses.
Dans la cocotte faire blondir l'oignon avec le beurre salé.
Poser les saucisses et les faire revenir 5 min environ.
Oter le tout et réserver.
Dans la même cocotte verser les cocos, les tomates et les carottes. Mélanger.
Mouiller 1 fois et demi d'eau. Saler et poivrer, ajouter le thym et laurier.
Cuire pendant 40 min environ ou 20 min en cocotte minute.
Faire réchauffer les saucisses/oignons au micro-ondes ou au four à basse température.