Tajine de canard aux épices d'un breton, carottes de sable et petits pois, reportage O. Roel.

4 avril 2011

Tajine de canard aux épices d'un breton, carottes de sable et petits pois, reportage O. Roel.

Un peu de fraîcheur de la cave, un voile poussièreux et hop on nettoie le tajine qui patientait sur l’étagère.

Quand j’y pense ou prends le temps j’aime cuisiner un tajine dont la cuisson à l’étouffée conserve bien les arômes, les goûts et la valeur nutritive des aliments. Une cuisson au naturel en quelque sorte.

Il ne me sert pas de décoration pour le service comme je le vois souvent sur les blogs. Je fais revenir et cuire à même le plat.

Mijoter un tajine sur le coin du poêle ou à feu très doux sur le gaz on se régale d’avance. Il existe une multitude de recettes à base de poissons, volailles, légumes et autres.

Je vous parle souvent des épices (non sponsorisé) d’un Grand Breton ramenées lors de ses grands voyages vers l’Inde. Un Christophe Colomb pour moi qui adorait lire ce genre d’histoires. Un petit reportage sur ce Monsieur en fin de billet.

Ces épices sont tout à fait étonnantes tant par l’odeur que par le goût.

Pour 2 à 3 personnes

4 manchons de canard fermier

2 C.C. de Curcuma Roellinger

1 C.C. de poivre vert Roellinger

2 C.S. d’huile d’olive

4 carottes de sable ou du jardin

200 g de petits pois écossés ou surgelés en extra fins.

4 échalotes

Faire blondir les manchons dans l’huile d’olive à même le tajine.

Oter et réserver.

Eplucher les échalotes et couper les carottes.

Les jeter dans le plat et les faire revenir.

Réintroduire la volaille et parsemer de poivre vert préalablement écrasé au pilon et le curcuma.

Verser ½ verre d’eau, couvrir et cuire 1 h en vérifiant de temps en temps si les sucs n’ont pas collés dans le fond du plat. Remuer.

Incorporer les petits pois et poursuivre la cuisson 10 min.

Servir sur une assiette et dans une cocotte à part pour les légumes.

Un article sur Ouest France sur le Grand Chef Olivier Roellinger

Cancale

Le chef cuisinier Olivier Roellinger, Commandeur des Arts et des Lettres

Gastronomiejeudi 17 mars 2011

Olivier Roellinger a été décoré par Frédéric Mitterrand, le ministre de la Culture.

OUEST FRANCE

Olivier Roellinger, le célèbre chef cuisinier cancalais, a été élevé au rang de Commandeur dans l’Ordre français des Arts et des Lettres. « Vous êtes un chef-poète. Par votre cuisine, la Bretagne a retrouvé sa vocation de vigie aux portes de l’Orient. Aventurier et historien du goût, vous êtes l’auteur d’une gastronomie marine, et le conteur culinaire de la découverte des nouveaux mondes », a déclaré Frédéric Mitterrand, le ministre, en lui remettant cette décoration mercredi, à Paris.

Seul chef breton à avoir décroché trois étoiles au Guide Michelin, Olivier Roellinger, 55 ans, a fait le choix de fermer son restaurant gastronomique à Cancale en 2008. Aujourd’hui, il continue à la barre du bistrot Le Coquillage, au Château Richeux, un établissement une étoile où il poursuit l’aventure avec son équipage.